UNE CITE NATURELLEMENT ACCUEILLANTE
- Porte de Beauchêne
- "De par Me Anthoine Gault Procureur fiscal du Tail. 1606"
La construction de l’église en 1883 a recentré les activités du bourg autour de cette nouvelle place. La mairie s’y est implantée. La rue Amiral Ducrest de Villeneuve s’est densifiée ainsi que la rue Amand de Léon des Ormeaux. Par contre il ne reste plus rien de la structure de la place autour de l’ancienne église. Seule la rue du Bourg Joly avec ses habitations marque l’ancienne structure urbaine de la ville.
Certaines habitations le long de la rue Robert Lequerré sont des bâtiments anciens fortement remaniés, d’ailleurs l’une d’entre elles porte une citation datant du XVIIe siècle (voir ci-contre).
Ainsi, le nouveau centre date de la fin du XIXe siècle, ce qui explique le tissu urbain un peu distendu dans la partie Est de cette place.
C’est une architecture soignée où le souci du détail a été poussé dans le traitement des matériaux. En jouant sur des pierres du pays, des grès, des granits et des schistes violets, le bâti s’est imposé par son originalité. Les constructeurs ont aussi utilisé la brique en modénature, en entourage de baies, en corniche, chaînage et soubassement.
Au cœur du bourg, on y découvre un certain nombre d’éléments témoins d’un passé : la Fontaine Bon abri, le Four à pain, les puits, le lavoir.
Au fil du temps, plusieurs lotissements se greffent autour du bourg pour répondre aux besoins de la population.
Au nord, le château de la Rigaudière offre aux randonneurs des sentiers pédestres qui se poursuivent le long de l’étang et du ruisseau de Ricordel.
Au sud, la forêt du Theil de 400 hectares, bien que propriété privée, est accessible par un chemin piétonnier qui la traverse. C’est le poumon vert de la commune.
L’ÉGLISE
- L’église
(Ancien Evêché de Rennes, canton de Retiers)
On ignore les origines de cette paroisse qui semble fort ancienne ; elle est citée pour la première fois au 12ème siècle. Une tradition prétend que l’église primitive a été engloutie dans la prairie qui porte son nom de Saint Maimboeuf, évêque d’Angers au début du 7ème siècle.
L’église actuelle de style roman est construite sur un ancien cimetière date de 1883.
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Elle est l’oeuvre des architectes Mellet. Elle se compose de trois nefs accostées de quatre petites chapelles, et terminées par une abside flanquée d’absidioles ; la façade, avec sa tour est ses deux clochetons, produit bon effet, et une sacristie semi-circulaire simule extérieurement un déambulatoire. Trois autels et une chaire en pierre sculptés achèvent l’ornementation de cet édifice dédié au Sacré-Cœur et consacré par Mgr Place en 1883. On y voit deux bénitiers en marbre du 18ème siècle, composés d’une vasque à godrons soutenue par un pied en forme de balustre. Les fonts en marbre noir sont décorés de fuseaux et reposent sur un pied à balustre ; la chapelle des fonts conserve de vieilles statues.
Les vitraux patriotiques
- Vitrail patriotique
Après les bombardements de la dernière guerre, Edouard Mahé peintre originaire de Retiers a réalisé de nouveaux vitraux en l’église Saint Maimboeuf, suite à une délibération datant du 20 janvier 1946. Ces six vitraux dits patriotiques s’intitulent : Le Sacrifice, Laissez-venir, l’Offrande, Communion et Action de grâce. Ils ornent la façade est et ouest de l’église.
Norbert et Erik Galesne, auteurs du livre ‘Les vitraux patriotiques d’Ille et Vilaine (Editions P’tit Louis) lors d’une conférence en 2008, nous l’ont dédicacé en ses termes : « Ce témoignage de la mémoire collective des Français, illustration d’une époque où des jeunes français n’hésitaient pas à sacrifier leur vie pour défendre leur patrie ».
Quant à la rosace côté nord, son caractère d’origine est préservé.
La chapelle Notre Dame de Beauvais
- Fronton de la chapelle
Elle s’élève à la sortie sud du bourg, route de Coësmes. Elle est située à l’emplacement d’un ancien sanctuaire détruit dans la seconde moitié du 15ème siècle puis remplacé par une chapelle frairienne construite vers 1480 et agrandie au milieu du 17ème siècle, objet d’un pèlerinage le jour de la fête de la Visitation (31 mai) et durant tout le mois de juillet. En 1893, à l’initiative du maire Mr Léon des Ormeaux, la vieille chapelle est rasée et remplacée par l’actuel édifice. Cette chapelle est érigée par Henri Mellet, qui s’inspire très directement de la chapelle Sainte –Croix de l’abbaye de Montmajour à Arles.
Cette chapelle de style néo-roman est construite dans un petit appareil mixte de granite et de schiste de dominance grise, avec un peu de brique rouge venant souligner les élévations. Elle adopte une composition centrée sur un massif carré aux élévations de frontons triangulaires, dominé par un campanile et cantonné par quatre absides semi-circulaires voûtées en cul de four. A l’est, un vestibule rectangulaire s’ouvre sur une porte en plein cintre, également surmontée d’un fronton. Un bas-relief en pierre de Caen représentant une Vierge à l’Enfant s’inscrit dans les arcatures de la façade.
A l’intérieur, le plan quadrilobé se révèle autour du petit volume central surmonté d’une coupole sur pendentifs. Décor quasiment absent, si ce n’est une colonnade en pierre de calcaire dans le chœur et une frise venant souligner les baies. La chapelle est éclairée par 8 vitraux étroits offrant diverses représentations de la Vierge (Notre Dame de Chartres, de Lorette, du Folgouët, des Miracles, de France, de Pontmain, de Chartres, de Lourdes)
Un calvaire en granit est situé à l’extérieur, près de la chapelle. C’est le seul élément qui témoigne du 15ème siècle au travers de la « Vierge à l’Enfant » (détail de la croix). Il a été érigé à cet emplacement en 1893.
Afin de réhabiliter le pèlerinage, le 15 août de chaque année la paroisse organise à la chapelle une cérémonie dédiée à la Vierge.
En 2012, Monsieur le Préfet a notifié la décision du classement de la Chapelle de Beauvais au titre des monuments historiques par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles).
Les demeures anciennes
- Rue Robert Lequerré
Le Theil conserve plusieurs maisons anciennes.
On remarque au cœur du bourg, face à l’église une ancienne demeure "Bon Abri" datant du 17ème siècle. Acquise par la commune en 1995, et réhabilitée en résidence offrant quatre logements elle a su préserver son authenticité architecturale. A côté, se dresse un four à pain d’une centaine d’années et, qui occasionnellement donne lieu à des fournées de pains.
La Maison de Beauchêne, située en face de la mairie ; son étage supérieur a été démoli. Elle porte l’inscription : Antoine Gault, procureur fiscal du Tail 1606.
La Maison Foucqueron est édifié en 1885. Ce vaste ensemble en schiste rouge et granit est composé d’un corps du logis central avec un porche d’entrée. A l’est un pavillon surélevé fait l’angle avec des dépendances plus anciennes descendant vers un étang. Il s’agit peut être d’un étang dans lequel est engloutie la première église du Theil.
En face, subsiste une partie de la Grand’Maison qui a appartenu aux Godet à la fin du 16ème siècle, et est passé aux Gault. C’est là que naquit l’Amiral Ducrest de Villeneuve (1777-1852).
Le Château de la Rigaudière
- Puits datant de 1777
A 1800 mètres du bourg du Theil, sur la route d’Essé le château de la Rigaudière s’impose dans un parc paysager bordé d’un étang de 13 hectares.
Une demeure noble est attestée sur le site depuis le milieu du 14ème siècle ; devenue châtellenie, elle possédait un droit de haute justice et relevait directement du Duc de Bretagne.L’aile sud-ouest du bâtiment actuel date probablement du 17ème siècle remplaçant une construction plus ancienne. Le corps de logis principal construit au 18ème siècle a été fortement rhabillé, sinon reconstruit au 19ème siècle. Les tours et tourelles sont ajoutées en 1882.
Les communs situés à l’est du château ont été élevés en 1846, date à laquelle est détruite l’ancienne chapelle du 17ème siècle. L’habillage architectural et ornemental du château fait, semble-t-il référence à Jacques Mellet, à qui l’on doit l’église paroissiale de la commune. Pierre Petit, directeur général des fermes de Bretagne fit construire en 1777 la grille d’entrée et un puits situé dans la cour centrale alliant le granit et une remarquable ferronnerie fermée que surmonte une fleur de lys. Au-delà de l’étang, plus à l’est, on note la présence d’un moulin.
Le petit patrimoine
- Four à pain
Notre commune recèle d’un riche patrimoine tels que : fours à pains, soues à cochons, puits, serre et autres. C’est en sillonnant la campagne que vous aurez l’occasion de les découvrir, ils témoignent d’un riche passé d’histoire. D’ailleurs, à ce sujet, savez-vous que Roche aux Fées Communauté propose aux particuliers une aide à la restauration du petit patrimoine ?
Le parcours historique
- Pupitre à la Chapelle Notre Dame de Beauvais
Crée par la commission communication, ce parcours historique est un « témoin de l’histoire » dans le centre bourg pour faire revivre le passé.
Au XIXe et XXè siècle, notre bourg n’avait pas tout à fait le même visage qu’aujourd’hui.
Une dizaine de lieux invite à un voyage dans le temps, symbolisés par 8 pupitres et 2 plaques. Ainsi, tour à tour, vous pourrez découvrir que le Commandant de Vaisseau Robert Lequerré a donné son nom à la rue éponyme... Que la paroisse aura connu deux églises, plusieurs foies rebâties.... Que l’actuelle mairie était occupée par l’Ecole Publique des garçons et le logement de l’instituteur... Qui était Alexandre Louis du Crest de Villeneuve... Où se situait "la pierre tombale" et son usage pour le garde champêtre... Ce que la commune doit à Amand de Léon des Ormeaux...
Un flyer détaillant le parcours est disponible en mairie.
La réalisation de ce parcours a été possible grâce à la contribution précieuse de theillais, dont Monsieur Joseph BOUGEARD, les cartes postales sont tirées de sa collection personnelle. Elles sont commentées, dévoilant certaines facettes de l’histoire du Theil.
- Le Theil vu d’hier à aujourd’hui...
- Le Theil a son parcours historique
Costumes religieux
- Exposition à l’Eglise Saint Maimboeuf
Une exposition de costumes religieux anciens (chasubles brodées, chapes, aubes, étoles...) a été dévoilée lors des journées du patrimoine en septembre 2019 à l’Eglise Saint-Maimboeuf.
Ces habits et bannières reposaient dans des armoires et n’avaient pas été montrés au public depuis au moins une cinquantaine d’années.
Des trésors que le public a su apprécier à leur juste valeur.
La paramentique est un patrimoine religieux, rare et précieux, toujours vivant dans nos liturgies.
Certains se revoyaient à l’heure de leur communion, d’autres ont même retrouvé leurs noms sur les habits d’"enfants de chœur", ... de nombreuses anecdotes ont pu ainsi être partagées par les visiteurs passionnés.
- Lors de l’exposition...
- Lors de l’exposition...
- Lors de l’exposition, habits d’"enfants de chœur"
- Lors de l’exposition, chasuble brodée
- Un ensemble de trésors