Étymologie
Selon les historiens, l’étymologie du THEIL (An Tilh en breton, Tillia en latin) est différente. Le THEIL s’écrivait TEIL ou TAIL. TEIL proviendrait de « Tilleul » tandis que TAIL voudrait dire « Pierre Sacrée ».
Au VIè siècle, le terrain qui forme la commune était couvert d’une forêt où on y trouvait un sanctuaire consacré aux cérémonies païennes, (La Roche-aux-Fées) ce qui laisse à penser que c’est TAIL qui serait à l’origine du nom de notre commune.
Citée pour la première fois au XIIème siècle, elle est nommée « ECCLESIA SANCTI JACOBI DE TILLIA » au XVIème siècle.
Quelques lieux marquants
En traversant la commune, nul ne peut manquer d’apercevoir sur la route de Janzé, le magnifique Château de la Rigaudière.
Contrairement à l’ensemble de la paroisse qui dépendait de la Baronnie de Châteaubriant, cette terre de la Rigaudière dépendait des Barons de Vitré.
Des vestiges du passé sont visibles dans la forêt du Theil. Pour peu qu’on s’y aventure, on peut voir un menhir, un tombeau, une motte féodale, un enclos entouré de fossés, plusieurs traces d’extraction de minerai, de gros blocs de schiste pourpre émergent, et puis en lisière, un ancien étang et son moulin.
Le THEIL a eu le titre de ville. Au XVIIe siècle, Louis de Bourbon, prince de Condé, était le seigneur de la ville du Theil. A cette époque, on y trouvait l’auditoire, la prison, des fossés entourant la cité.
Le marché, qui avait lieu tous les vendredis, dénotait l’importance de l’activité rurale qui s’exerçait autrefois.
LE CHATEAU DE LA MOTTE
Détruit sous Henri IV, le Château de la Motte, situé près de l’étang du même nom, dût être un des premiers de Bretagne.
LE CHEMIN DES SAULNIERS
Au sud de la forêt, un chemin a eu une importance particulière. Appelé « Chemin des Saulniers », il traversait d’est en ouest la région des Marches et permettait le trafic du sel entre la Bretagne et la France.